Le covoiturage s’invite au CHwapi !
Depuis plusieurs mois, Mpact travaille avec le CHwapi, regroupant les sites hospitaliers de Tournai. Afin de préparer une campagne de communication sur place, nous avons rencontré une équipe de covoitureurs qui s’est établie au sein du département Infrastructures.
« A la base, c’est notre directeur, Monsieur Lefèvre, qui a proposé à l’un ou l’autre employé qui habite sur sa route de faire du covoiturage » nous explique Coraline Justus, coordinatrice mobilité au sein de l’établissement hospitalier. En plein processus de centralisation des différents sites hospitaliers, le département Infrastructures prend la question des transports à bras le corps. Les questions de mobilité et de stationnement aux abords des différents sites sont des enjeux prioritaires pour l’hôpital qui dispose de trois établissements sur les boulevards tournaisiens, particulièrement fréquentés aux heures de pointe.
Deux employées du département ont répondu présentes à l’offre de leur directeur et ont pris l’habitude, depuis décembre, de covoiturer ensemble. L’occasion pour nous de leur poser quelques questions.
Mpact : Quel est l’argument majeur qui vous pousse à faire du covoiturage ?
Anne-Sophie : Très clairement, l’avantage financier. Dans mon cas, j’ai 70 kilomètres à parcourir pour me rendre de chez moi au CHwapi. Le covoiturage permet de réaliser de très belles économies sur l’usure qu’on a de la voiture. Et ce n’est vraiment que du bonus lorsque votre directeur, qui a une voiture de société, vous propose du covoiturage. Vous laissez votre voiture à la maison et vous profitez de vous faire conduire gratuitement. C’est très agréable et vous apprenez à mieux connaître vos collègues. Le covoiturage sur une longue distance permet également de vraiment lâcher prise sur la journée qu’on a passée.
Anne-Laure : Et l’ambiance ! C’est vraiment sympa ! Le trajet passe beaucoup plus vite quand on est plusieurs.
Mpact : Est-ce qu’il y a des freins à faire du covoiturage ?
Anne-Laure : Dans notre cas, c’était facile car on se connaissait, je ne sais pas si j’accepterais de le faire avec n’importe qui.
Mpact : Une anecdote sympa à raconter ?
Anne-Sophie : Un jour, j’entends un gros PAF dans la voiture de ma covoitureuse. C’était un pneu crevé en pleine bande d’accélération. Je me rappelle, il faisait froid et la voiture balançait avec les camions qui passaient. La dépanneuse est arrivée et nous a reconduites. Dans ce genre de cas, on est content d’être deux !
Le CHwapi s’est fixé l’objectif d’atteindre les 100 covoitureurs d’ici fin 2017. Un objectif ambitieux mais réaliste, d’autant que l’entreprise offre plusieurs avantages à ses employés : un retour garanti en taxi en cas de souci de covoiturage et une exonération fiscale pour ceux qui pratiquent le covoiturage.